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Date de création : 21.10.2014
Dernière mise à jour : 25.09.2022
218 articles


Le gros tas de sucre des Parrossaz

Octobre 2017. Les belles journées d’Automne sont enfin là et je cherche quelques objectifs à réaliser avant l’arrivée de l’hiver. J’avais repéré sur le blog de Plaisirdescimes un topo donnant accès au sommet des Parrossaz dans les Aravis. Loin des foules et un peu engagé, ce sommet avait toutes les qualités pour me plaire.

 

En ce mardi 11 octobre, je termine le boulot à 11h (feignant de fonctionnaire !) et me dépêche de monter à La Clusaz. Cela fait déjà plusieurs années que j’ai pris l’habitude de partir en randonnée après le boulot. L’avantage principal est d’avoir un terrain bien sec qui a eu le temps de chauffer dans la matinée. Mais en Automne, il faut aussi composer avec des journées plus courtes et des températures qui baissent vite en fin de journée. Aujourd’hui la sortie est assez sérieuse puisqu’il faudra grimper pas loin de 1300 mètres de dénivelé avec un final qui s’annonce très péteux.

 

Je démarre à 12h du parking de Balme pour remonter les pistes de ski de la station. Je croise quelques ouvriers, occupés à aménager une tranchée au milieu d’une piste. Je quitte ensuite la piste de ski pour une succession de chemins en forêt afin de rejoindre la combe du Fernuy. Je débouche ainsi sous la télécabine éponyme. La remontée de la piste de ski est assez désagréable en l’absence de traces. C’est là que l’on se rend compte qu’une piste rouge c’est raide ! La suite s’annonce bien plus belle. Je quitte la combe du Fernuy par un petit sentier très discret qui part à gauche dans un pierrier et rejoins ainsi la combe de la Creuse.

Jusqu’ici j’étais un peu stressé car j’avais lu sur plusieurs cr de randonneurs que des patous traînaient dans le secteur. Maintenant que je peux voir l’intégralité de l’itinéraire jusqu’au sommet, je suis rassuré. Pas de chien !  La remontée de la combe sous la Porte des Aravis est assez dégueulasse. On trouve là un bon pierrier des familles où la règle « un pas en avant, deux en arrière » s’appliquent à merveille. Malgré ce court passage désagréable, le décor est magnifique. On arrive facilement à oublier qu'on est à deux pas d'une grande station. Je croise un couple de randonneurs juste sous la Porte des Aravis. Ils se sont arrêtés à celle-ci. Pas moyen d’avoir des infos sur la suite.  

 

Le temps est jusqu’ici idéal avec très peu de nuages. La vue depuis la Porte est déjà une belle récompense, avec le massif du Mont Blanc en toile de fond. Il me reste encore une petite centaine de mètres de dénivelé à grimper, mais ils s'annoncent comme les plus difficiles. Le terrain est mouvant et désagréable. Je sors le casque du sac car le rocher est peu solide sur la partie finale. J’ai également emporté mon piolet. Là encore, c’est une habitude que j’ai prise il y a quelques années. En terrain « aléatoire », un piolet offre la seule bonne assurance contre une glissade. 

L'accès au bastion sommital est scabreux. Il faut franchir des dalles inclinées qui sont encombrées de schistes croulants. L’inclinaison des dalles n’est pas très impressionnante mais il ne faut pas se la coller ici, sous peine de sauter de petites barres que l’on surplombe. Arrivé à l’angle des dalles, la cheminée sommitale se dévoile. Le départ se trouve facilement car une corde est bien visible depuis le bas. La cheminée se grimpe bien au départ. Je choisis de commencer à droite mais rétrospectivement c'était sans doute plus simple de suivre l'axe de la corde, malgré le petit surplomb peu engageant. Au passage, j'évite de me servir de la corde, ne sachant pas depuis combien de temps elle est là. Au-dessus de ce petit mur de départ, on entre dans un grand couloir où la progression est très facile. Les parois resserrées permettent de progresser en opposition. Une fois arrivé au sommet du couloir, il me faut sortir de celui-ci pour prendre pied sur les dernières pentes qui me mèneront à l’arête.

Je choisi de sortir du couloir par la droite car le mur de gauche semble bien lisse. Mauvaise option ! Les prises sont certes plus évidentes, mais il n'y a pas grand chose qui tient debout. Tout me reste dans les mains et j’ai une bonne suée pour passer ces quatre-cinq mètres difficiles. Une fois sorti de la cheminée, je traverse prudemment vers la gauche pour rejoindre une pente mêlée d’herbes et de rochers. Le terrain est pourri de tous les côtés et il faut être attentif à chaque pas. Je réussi tant bien que mal à rejoindre l’arête. Le rocher est ici beaucoup plus solide et j’atteins le sommet à 14h. Quelques nuages se forment de ci de là mais la vue reste bien dégagée et le panorama est sensationnel.

Après une pause d’un petit quart d’heure, j’entame la descente de la partie sommitale. Celle-ci est très éprouvante nerveusement. J’ai la très désagréable impression de marcher sur un champ de mines, d'autant plus que j'ai laissé le piolet au pied de la cheminée. A chaque pas, les pierres bougent et dévalent la pente. Après une dizaine de minutes, je suis soulagé d’atteindre le pied de la cheminée. J'ai déjà quelques randonnées en terrain foireux à mon actif mais ce final des Parrossaz est sans doute un des pires passages que j’ai pu voir en montagne.

 

Plutôt que de descendre par l’itinéraire de montée, je continue la traversée des dalles pour rejoindre l’arête qui file en direction de la Pointe 2489. Je rejoins une petite dépression avant celle-ci. D’ici, il est possible de rejoindre la Combe de la Torchère en empruntant une rampe d’éboulis croulants. Le terrain est à l’ombre et plusieurs passages sont gelés, avec des parties en glace vive sous la face Nord des Parrossaz. La glace ne gène pas ma progression car il y a ici plusieurs ravines parallèles. Il suffit de passer de l’une à l’autre pour éviter les passages les plus difficiles.

La suite de la descente sur les pistes de ski se passe sans encombre…du moins jusqu’à 500 mètres du parking où se trouve un enclot à moutons. Par expérience, je sais que les enclos vont souvent avec les chiens. J’ai à moitié raison cette fois-ci. Le chien n’est pas un patou mais un brave toutou attaché à une chaine devant un chalet situé juste au-dessus de l’enclot. Ce dernier a aboyé quand je suis passé devant le chalet. Jusqu’ici rien de bien anormal. Le problème, c’est que le gugusse avait un copain, non attaché, qui a aussitôt sauté la clôture pour venir me chatouiller les mollets. Mon 47 avait une grosse envie de prendre de l'élan en direction de sa truffe mais j'ai sagement fait un petit moonwalk et un détour de 5 minutes pour éviter la bestiole. Se faire béqueter à deux pas du parking aurait été con…

 

Hormis ce petit désagrément, le parcours du jour s’est avéré vraiment intéressant. Les personnes qui ne sont pas à l’aise sur les terrains difficiles peuvent se contenter de l’aller-retour à la Porte des Aravis qui offre déjà une belle randonnée. Pour les autres, les Parrossaz constituent un objectif de choix, à condition d’aimer les terrains péteux.