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Par G.B.H, le 08.09.2025
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Date de création : 21.10.2014
Dernière mise à jour :
25.09.2022
218 articles
Jeudi 26 juillet 2018. La météo annonce à nouveau une belle journée, mais l'après-midi devrait voir arriver quelques nuages avec un risque d'orage localisé. Mon projet initial était la traversée de Buet, mais j'ai vraiment envie de la réaliser lors d'une journée anticyclonique sans aucun doute sur la météo. Pour aujourd'hui, je décide donc de me rabattre sur la traversée de la Pointe Rousse des Chambres. La journée s'annonce longue, avec un final en terrain un peu foireux. Difficile d'avoir une idée précise puisque les topos se contredisent tous sur ce sommet. On verra bien...
Départ à 8h. Ce n'est pas spécialement tôt, mais comme les difficultés sont concentrées sur le final, et que le reste de la randonnée se fait sur de bons sentiers, j'espère pouvoir faire vite avant que les nuages n'arrivent. Étrangement, je ne suis venu qu'une fois de ce côté du massif. C'était pour une visite au Lac des Chambres en 2012. Dans mes souvenirs, la montée vers le Refuge de Folly était assez monotone. Aujourd’hui rien n'a changé avec la traversée des passages équipés vers la Dalle du Thuet, suivi de l'interminable chemin en forêt. Au moins, je suis au frais alors que c'est la canicule dans la vallée.
Je rejoins le refuge à 9h30 et quitte l'itinéraire du vallon des Chambres pour poursuivre vers la Combe aux Puaires. Il n'y a pas grand monde pour le moment, hormis un couple et un groupe de jeunes (pas bien motivés visiblement) avec un accompagnateur. Les topos que j'ai pu trouver sur Internet indique de quitter le sentier pour contourner la Tête à l'Homme par la droite. Toutefois, celui du CAS indique bien de poursuivre jusqu'au Col de la Combe aux Puaires avant de remonter vers le sommet. La première option permet sans doute de gagner du temps, mais ne connaissant pas le secteur, je préfères aller jusqu'à la Combe aux Puaires pour visiter un peu les lieux. Comme promis, c'est une longue bavante et le vallon me semble interminable. Après les alpages verdoyants des environs du refuge, je suis passé maintenant à un univers plus minéral avec un grand lapiaz et quelques névés par-ci par-là.


J'atteins la Combe aux Puaires à 10h30. La vue est bien dégagée sur le versant de la Vogealle et je me dirige immédiatement vers les lapiaz situés au Sud. J'évite quelques grands névés qui au milieu des lapiaz. La pente n'est pas bien raide (peut-être 30/35°) mais une glissade ici et c'est le strike sur les rochers. La remontée des gradins est très rapide, aussi ai-je rapidement un doute sur ce qui me semble être le sommet puisque le topo parlait de 380 mètres de dénivelé depuis le col. Bingo ! Je rejoins un petit plateau sous le sommet qui est encore loin.

Je traverse le plateau vers l'Est en direction du dernier pointement de l'arête (de couleur ocre ce qui semble bien correspondre au nom du sommet du jour). Une centaine de mètres avant celui-ci, il y a une brèche dans l'arête, surmontée d'un grand ressaut. Le topo du CAS mentionne ce ressaut des Rochers de la Couarra, haut d'une trentaine de mètres. Le terrain est ici moins agréable car le rocher est assez délité. Le lapiaz a laissé place à des gradins raides et instables. J'hésite entre rejoindre la brèche via un névé ou aller directement au sommet, via une rampe de pierrailles. J'ai les crampons dans le sac mais n'ai pas envie de les sortir. Quelques bouquetins font pleuvoir des pierres sur le névé en traversant sous la brèche, ce qui achève de me convaincre de choisir l'option directe.

La pente se redresse encore pour les 50 derniers mètres. Derrière moi, celle-ci plonge sur le Lac de la Vogealle. Je commence à douter un peu de mon choix car le sommet au-dessus du ressaut, qui semblait plus bas vue du plateau, est en fait bien plus haut que celui que je vise. De plus, le terrain ne correspond pas à celui mentionné dans le topo. Je sors finalement sur le petit sommet et regarde la carte IGN sur mon téléphone. A priori, je suis allé trop à l'Est et me trouve à proximité du point 2548 sur IGN. Le sommet se trouve donc bien au-dessus du grand ressaut après la brèche. Après être redescendu à la brèche, je fais le point. Il est 11h et je commence à être un peu fatigué mais hors de question de bouffer un but ici. Il semble difficile de longer la base du ressaut en versant Nord pour rejoindre le bon itinéraire, car le terrain est vraiment raide et instable. Aussi, je décide de passer par les pentes d'herbes à gauche de celui-ci.
Piolet à la main, j'entame une traversée ascendante prudente dans des pentes herbeuses bien raides. Les traces de bouquetins aident bien car plus bas, il y a des falaises qui donnent sur la Vogealette. Je rejoins un escarpement rocheux qui donne sur un couloir herbeux. Le terrain est foireux mais avec le piolet ça passe sans trop de soucis. J'atteins finalement des gradins rocheux délités qui me mènent à l'arête. Encore une fois, lorsque je ne prépare pas bien mes sorties, ça part en sucette ! Enfin bon, me voilà tirer d'affaire et au sommet.
La vue est imprenable sur les différents sommets du Haut-Giffre et je profite d'une pause casse-croûte. Je suis bien content Il n'y a pas grand monde dans le secteur mais ça s'agite pas mal dans le Vallon des Chambres (plusieurs groupes). Des nuages assez denses commencent à arriver derrière le Buet dont le sommet est déjà noyé. Je suis bien content d'avoir renoncé à lui car j'aimerais le faire avec une météo parfaite.


Après 20 minutes de pauses, la descente commence en versant Sud. Le topo indique des pentes herbeuses raides, coupées par des barres rocheuses à l'aplomb du sommet. Je longe donc l'arête vers l'Ouest jusqu'à trouver un couloir facile qui me permet de rejoindre des pentes de pierrailles. Rien de difficile pour le moment malgré le terrain glissant. Je descend en tirant à droite pour éviter les barres, faciles à deviner depuis mon emplacement. Je rejoins finalement les pentes herbeuses, qui ne sont pas bien méchantes. Deux personnes montent dans ma direction mais je les perd de vue à cause d'une petite crête. Lorsque je suis en bas de la pente herbeuse, je décide de tirer tout droit pour éviter d'avoir à revenir vers le Col des Chambres.

Le hors piste passe bien et je suis un peu surpris des nombreuses mises en garde concernant ce versant Sud. Toujours est-il qu'il me reste encore un bon bout de chemin pour rentrer. La descente du Vallon des Chambres et plutôt sympa, avec pas mal de grands névés pour faire de la descente en ramasse. J'atteins assez vite le Lac des Chambres que j'avais déjà visité en 2012. Dans ma mémoire, le lac se contournait par le Sud. Pourtant, plusieurs personnes passent par le Nord, dont un couple d'anciens qui semble se faire un peu chier dans un couloir de pierrailles.
Sûr de mon itinéraire, je contourne le lac par le Sud pour traverser le grand pierrier et rejoindre le sentier visible sur la rive. Oui mais voilà, le niveau du lac est sans doute plus élevé que lors de ma dernière visite. Du coup le sentier est sous la flotte. Plutôt que de faire demi-tour, je remonte vers une petite vire qui traverse le massif rocheux situé au-dessus de la rive du lac. Le rocher est bien dégueulasse et la vire n'est pas bien large. En face, les randonneurs qui pique-niquent ne ratent pas une miette du spectacle. A mon avis, ça doit même faire des paris sur mes chances de finir à l'eau.

Après ce passage de funambule, un pierrier me permet de rejoindre la rive du lac. La suite de la descente se passe sans soucis et j'arrive à la voiture à 14h30, au moment où des nuages noirs arrivent au-dessus de la Pointe d'Angollon. 30 minutes plus tard, un orage monstrueux éclate sur le Haut-Giffre. Difficile de me plaindre après une aussi belle journée en montagne. Mais je suis déçu de m'être encore une fois mis en difficulté. Espérons que cela me servira (la rando d'après me prouvera que non...).