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Par G.B.H, le 08.09.2025
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Date de création : 21.10.2014
Dernière mise à jour :
25.09.2022
218 articles
Samedi 6 mars 2021. La météo annonce une très belle journée anticyclonique. Il a légèrement neigé en altitude la veille. L'objectif du jour est la Pointe de la Mitraille dans le massif des Fiz. Alexis, retenu par un rendez-vous prévu entre 8h et 10h, doit me rejoindre si possible.
Je démarre à 8h30 du front de neige de Flaine pour rejoindre les Grandes Platières. 900 mètres de dénivelé que je veux faire sur un petit rythme, histoire de bien m'économiser en prévision des presque 2000 que j'ai à réaliser aujourd'hui. Et comme souvent lorsque je suis seul, les belles résolutions s'envolent vite. J'ai du mal à chauffer et à avancer. Les jambes et le souffle ne suivent pas. Je n'ai pourtant pas l'impression d'aller spécialement vite. Je regarde la montre à l'arrivée aux Grandes Platières, 9h45...Pas un chrono de Formule 1, mais décidément trop rapide pour quelqu'un qui voulait « gérer » son rythme.
La météo est toujours radieuse et j'ai une vue parfaitement dégagée sur la suite de la course. Pas moyen d'apercevoir un randonneur sur l'immense désert de lapiaz qui s'étend devant moi. Je reçois un message d'Alexis qui pars de chez lui. J'hésite à l'attendre ici, mais je préfère poursuivre, quitte à bien ralentir le rythme. La descente vers le creux située sous le Dérochoir est déjà un peu décaillée, et est moins dégueulasse que je ne l'imaginais. Je rejoins un couple à proximité de la Pointe de Platé. Ils vont aussi à la Mitraille mais ne semblent pas trop connaître le coin. Je poursuis ma descente en imaginant qu'ils vont me suivre, mais ils descendent finalement trop au Nord, vers les petits canyons qui donnent sur les Chalets de Sales. Me voilà à nouveau seul.
Je repeaute et entame la longue traversée ascendante en direction de la Pointe de la Mitraille. Le sommet ne semble pas bien loin, en distance comme en dénivelé. Mais pour bien connaître le secteur en été, je sais que cette impression est plus que fausse. Ces lapiaz semblent déjà immenses en été, mais là c'est vraiment sans fin. Au moins, la neige uniformise un peu le terrain et rend la chose moins désagréable que le chaos de blocs estival. Je commence un peu à caler à l'approche de la dernière pente, et me fais reprendre par quatre collants-pipettes. Plus besoin de m'embêter à faire la trace, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je regarde un peu dans le secteur et aperçois un solitaire qui remonte vers les Jumelles. Plusieurs groupes sont dans le creux sous le Dérochoir.
J'arrive enfin au pied de la dernière pente, bien délimitée à droite par une petite barre. Le groupe de quatre est loin devant, et je peine de plus en plus. Je les croise à nouveau à 50 mètres du sommet, alors qu'ils entament leur descente. La neige semble excellente. C'est déjà ça de gagné. Obligé de faire des pauses régulières, j'arrive tant bien que mal au sommet à 11h40, non sans garder une marge confortable vis-à-vis de la corniche. Pas l'envie de finir à Anterne...La vue est splendide et la météo radieuse, malgré quelques remontées nuageuses depuis le Sud. Le vent souffle un peu et je ne tarde pas à me les cailler. Alexis m'a indiqué il y a peu qu'il se trouvait dans le creux du Dérochoir. L'attente durera 50 minutes.
La descente est excellente sur la première pente, mais aussitôt que nous retrouvons la longue traversée des lapiaz, la neige devient très changeante. Les passages abrités et encore en poudre succèdent aux passages dures ou croutés au soleil. Je peine toujours à me réchauffer et appréhende un peu la remontée aux Grandes Platières. Les premiers mètres qui suivent le repeautage ne contredisent pas mes impressions, je n'ai plus de jus ! Et pour couronner le tout, les peaux bottent. Cette remontée d'à peine 400 mètres sera un long chemin de croix. J'ai mal aux jambes, au ventre, à la tête. Alexis est patient et m'attend à plusieurs reprises. J'essaye de me faire vomir, mais rien ne sort. Ayant déjà rencontré ce genre de panne sèche, je sais que cela ne changera pas les choses, sinon que mon mal de ventre disparaîtra.
Après presque 1h20 de montée, je me cale contre un rocher à proximité des Grandes Platières et m'équipe pour la dernière descente. Je me suis rarement senti aussi lent et vide de forces en randonnée. Mais bon, on a des jours avec et des jours sans. La dernière descente est bien agréable, sur une neige de printemps sympathique à skier. La montre affiche un peu plus de 1800 mètres de dénivelé et 22 kilomètres. Une belle et longue journée, où j'en ai chié comme rarement, mais largement récompensée par les paysages et la bonne neige.
Belle rando tout de même l'ami. Take care
http://rochsnake.centerblog.net
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