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Par G.B.H, le 08.09.2025
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Date de création : 21.10.2014
Dernière mise à jour :
25.09.2022
218 articles
J’avais cet itinéraire en tête depuis ma visite de la rampe Sud en 2019. La principale source de questionnement restait ce ressaut qui barre l’itinéraire à mi-parcours. À priori, le bas et le haut sont vraiment rando, mais quid de ce ressaut ? Le compte-rendu de Pascal avait le mérite de montrer une photo. Mais comme pour toutes les autres trouvées ça et là sur le net, elles ne sont bonnes qu’à sous-estimer ou sur-estimer la difficulté. Après avoir passé des années à me bousiller les yeux sur les photos et la carte IGN. Après avoir fait des repérages aux jumelles, dont une il y a une semaine lors d’une visite de l’arête Est. Après avoir finalement regardé l’itinéraire depuis le haut, j’ai décidé qu’il était temps d’aller voir ça en vrai plutôt que de faire des plans sur la comète.
Départ à 9h de la Fétuière, où le parking est déjà bien plein. L’impératif horaire est d’être rentré peu après midi dans la Vallée de l’Arve. Il va falloir marner un peu ! Il fait déjà bien chaud, même en forêt, et c’est en sueur que j’arrive aux Chalets d’Oche. Il y a déjà plusieurs groupes en route pour le sommet, via la voie normale. Pour ma part, j’emprunte le sentier en direction du Col Planchamps. Contrairement à 2019, je décide de ne pas remonter directement vers la rampe en passant par le pierrier. Dans mes souvenirs, cela avait été plus que fastidieux. Cette fois-ci, je remonte sur le sentier du col, jusqu’au premier lacet bien prononcé à droite. En suivant une trace de bouquetin vers l’Ouest, j’arrive beaucoup plus facilement au pied de la rampe qui mène à la grotte.

La remontée de la rampe est bien moins agréable que dans mon souvenir, en raison sans doute d’une végétation plus dense. Une fois au pied du couloir d’accès, je m’équipe avec le casque et le piolet et quitte l’itinéraire de la rampe Sud. Le couloir monte à droite vers le fameux ressaut. Tout est encore bien rando pour le moment, même s’il faut déjà se monter concentré pour éviter une glissade. Le centre du couloir n’est qu’un pierrier croulant infâme, aussi j’utilise plutôt les rives, et notamment la croupe Est pourvue de bonnes marches herbeuses.


J’arrive enfin sous le ressaut. À première vue, il n’y a rien d’insurmontable, mais il est vrai que le passage, d’une petite dizaine de mètres, n’engage pas plus que ça. Je commence l’escalade, en suivant une ligne herbeuse en ascendance vers la droite. C’est du II chablaisien, mélange de rocher, de terre et d’herbe. Le rocher est globalement très solide et adhérent. J’utilise beaucoup le piolet que je plante dans l’herbe entre les passages rocheux. L’expérience prouve que cela reste la seule assurance valable dans ce genre de terrain. Après un petit regard en arrière qui invite à la concentration, une seconde traversée, vers la gauche cette fois, me permet de déboucher sur les pentes herbeuses faciles au-dessus du ressaut. La tension descend un peu, car je sais que le crux est derrière moi, même si le topo hivernal parlait encore de quelques pentes raides plus haut.


Je me trouve sur la petite vire herbeuse et joliment aérienne, que le topo indique de suivre vers la droite pour arriver à l’angle du pilier qui barre le passage à droite du ressaut. Là encore, il n’y a rien de difficile mais il ne faut pas glisser. La vire mène à un dévaloir qui surplombe une petite paroi. Je le traverse très prudemment et retrouve une pente herbeuse. La suite de l’itinéraire se dévoile enfin. À priori, ce n’est qu’un long couloir herbeux jusqu’au sommet, avec deux sorties possibles à droite et à gauche du sommet. Comme le topo l’indiquait, les pentes herbeuses qui suivent sont parfois très raides (50° environ), mais heureusement on arrive toujours à louvoyer à droite et à gauche pour trouver le meilleur passage.



L’ambiance est très sympa et on a vraiment le sentiment d’être écrasé par les contreforts qui descendent du sommet. Néanmoins, j’avais préféré la rampe Sud, et notamment la vire menant à la sortie au-dessus du refuge. Mais ne boudons pas notre plaisir, cette face Sud est tout de même sublime. La remontée du couloir se fait assez vite, et je décide de sortir par la gauche (Ouest). J’observe quelques randonneurs sur le voie de descente à l’Est du sommet. À priori, je suis encore incognito pour le moment. J’ai la désagréable surprise de trouver le haut du couloir jonché de débris de verre. "Près des cîmes, loin des cons" il paraît...


Environ 50 mètres sous la sortie, je trouve un dernier ressaut très facile (du II) qui s’escalade sans problème. Une dernière pente herbeuse, et je sors à proximité du point où j’étais venu observer la sortie de l’itinéraire la semaine dernière. Il est 10h40 quand j’arrive au sommet. Il n’y a qu’un solitaire avec moi. Quelques photos rapides, et je descends par la voie normale du refuge. De retour au parking à 11h40, je me refais l’itinéraire dans la tête. Difficile de faire un classement objectif, mais si je devais le faire, alors Trépertuis est sans doute la plus belle façon de monter à la Dent, avec la rampe Sud en deuxième position et cette face Sud directe pour fermer la marche.