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Par G.B.H, le 08.09.2025
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Date de création : 21.10.2014
Dernière mise à jour :
25.09.2022
218 articles
L'idée de faire le tour du Lac Léman en vélo m'est venu en 2013. La question était de savoir comment occuper le Printemps alors que la neige est encore bien présente en montagne. A l'époque, je n'avais pas encore saisi l'intérêt du ski de randonnée tard en saison. Du coup, j'avais deux semaines de vacances scolaires (merci la vie de prof) avec impossibilité de me lancer sur les grands sommets.
Je ne sais plus trop comment, mais j'en suis arrivé à imaginer faire le tour du Léman en vélo. Ce projet n'a rien d'exceptionnel pour un cyclotouriste amateur, mais pour moi (du moins à l'époque) cela constituait un beau défi puisque je ne pratiquais pas ce sport, à l'exception de quelques sorties en VTT. En bon jeune con de 25 ans, je pensais que le vélo de course c'était pour les papas. Le VTT c’est top cool, ça fait jeune et puis c’est plus confortable ! Cette première expérience se terminera à Evian (à environ 20 bornes de l'arrivée) avec un dérailleur bloqué et un peu plus de 8h30 de vélo dans les pattes (soit environ 10 heures si j'avais terminé). Outre un postérieur en compote pendant plusieurs semaines, cette journée passée à me faire pourrir par tout ce qui roule m’a donné la certitude que le vélo de course serait une excellente alternative pour une tentative ultérieure.
Rendez-vous est donc pris depuis, chaque année ou presque, pour ce tour qui est devenu une étape obligée pour moi, avec pour but d'essayer de faire mieux que la fois d'avant :
- En 2014, je retente le coup en solo avec le "course" de mon père (une belle antiquité avec passage des vitesses sur un cadre en alu véritable). Je termine le tour en 7h45.
- En 2015 je suis accompagné par mon frère Loïc pour un tour réalisé en 6h37 (ça progresse pas mal).
- En 2017, rebelote avec Loïc pour abaisser le temps à 6h13.
- En 2018, le chrono est finalement amené à 5h40.
Mon expérience en vélo de course étant plutôt faible (une dizaine de sortie chaque année) mes temps sont assez ridicules. Chaque année je me fais d'ailleurs pourrir par des cyclos qui roulent en peloton et foncent bien au-delà des 35 à l'heure. Mais l'idée de ce tour est aussi de profiter d'un cadre superbe et de saisir l'occasion de se faire une grande balade.
Je démarre toujours de Massongy, là où vivent mes parents. Les premiers kilomètres se font sur des routes typiques de Haute-Savoie (je n'en dis pas plus pour l'instant...). On dépasse Douvaine avant de descendre vers Chens-sur-Léman. De là, on prend la Route d'Hermance pour passer la frontière Suisse. Cette portion de départ est très tranquille avec pas mal de descentes et quelques faux plat montants. Le seul désavantage est lié à la circulation. De bonne heure le matin, on trouve énormément de frontaliers qui vont au boulot, si bien que depuis 2017 nous effectuons le parcours le dimanche.
Juste après la frontière on se retrouve sur un revêtement bien différent de celui que nous avons en Haute-Savoie. Comprenez que la route est souvent excellente (peu de nids de poule) et que les pistes cyclables sont assez nombreuses et très larges ! On dépasse ensuite Anières, puis Collonge-Bellerive, où l'on trouve pas mal de montées assez courtes ; juste avant de rejoindre la Route de Thonon au niveau de la Migros.
Ensuite c'est la grande descente de Cologny pour rejoindre les quais. C'est un moment vraiment agréable, à proximité immédiate du lac et sur une piste cyclable très large et bien séparée de la route. On longe le lac en passant successivement le jet d'eau et l'Horloge Fleurie, puis le Pont du Mont Blanc et les Pâquis. La route remonte ensuite sur l’Avenue de France avant de descendre à droite en direction de l’OMC. Encore une fois, les pistes cyclables sont larges et malgré le trafic assez dense de bon matin, on ne se sent pas en danger ou oppressé. Cette partie est sans doute l’une des plus plaisantes, surtout lorsque le soleil se lève derrière les Alpes.

On aborde ensuite une longue partie roulante assez monotone le long de la voie rapide en direction de Versoix. On passe devant l’UEFA avant d’atteindre Nyon. Cette partie le long du lac va se poursuivre jusqu’à Lausanne. C’est une partie vallonnée avec des petites montées, jamais difficiles mais assez nombreuses, et quelques descentes. On passe quelques fois à proximité du lac avec de beaux points de vue sur les Alpes. On traverse successivement Gland et Rolle avant d’atteindre Morges. Toute cette partie est assez roulante et les kilomètres défilent rapidement.

L’entrée dans Lausanne se fait via une belle descente. La piste cyclable évite le centre-ville pour longer la rive du lac jusqu’au port. En principe, je m’arrête ici pour une première pause casse-croûte car cela correspond à la moitié du tour. On quitte ensuite la rive du lac pour passer devant le CIO et sortir de Lausanne. La traversée du village de Lutry offre une courte portion sur pavés (en mode Paris-Roubaix).


Une fois sorti de l’agglomération, la route poursuit en direction de Vevey. Cette portion est superbe car on se trouve sur une route en corniche au-dessus du lac. La vue sur les sommets du Chablais est fantastique à droite, alors qu’à gauche on est cerné par les vignobles. Le seul inconvénient est que cette route est assez roulante. Malgré la piste cyclable, les voitures passent très vite et assez près de nous.

La traversée de Vevey se fait toujours sur une piste cyclable. On arrive ensuite rapidement à Montreux. L’ambiance change radicalement ici. Grands hôtels et casinos sont de sortie ! Une bonne petite côte vient nous réveiller au milieu de la ville. On descend ensuite vers le Château de Chillon pour filer vers le bout du lac et Villeneuve. Ici l’itinéraire s’écarte pendant un moment du lac pour contourner l’embouchure du Rhône. On passe quelques portions courtes sur des chemins de graviers. L’itinéraire n’est pas toujours bien indiqué ici, si bien qu’en 2017 on a réussi à se paumer.
On passe finalement la passerelle sur le Rhône juste derrière l’Aquaparc du Bouveret. Je fais toujours ma pause repas ici. Il ne reste alors plus beaucoup de kilomètres mais ce sont sans doute les plus difficiles. Nous sommes encore en Suisse pour quelques kilomètres et il faut en profiter. On remonte sur la Route Cantonale 21 qui longe la rive Sud du Léman en direction de Saint-Gingolph.
C’est ici que se trouve la frontière et c’est donc ici que commence la pire portion de ce Tour du Léman. Entre Saint-Gingolph et Evian-les-Bains, il n’y a « que » 17 kilomètres. Mais on trouve ici le plus formidable exemple des routes minables que nous pouvons avoir en Haute-Savoie. Lorsque l’on vient de passer plusieurs heures en Suisse à rouler sur des billards séparés des routes par de grandes pistes cyclables la transition est rude. Nids de poule, fissures, mousse, mauvaises herbes, bouches d’égouts pas à niveau, revêtement au grain grossier. On savoure cette partie où le postérieur et les jambes en prennent un bon coup. Sans compter qu’il n’y aucune piste cyclable et que la route est peu large. On passe donc son temps à se faire raser les moustaches par les poids lourds et les Fangio locaux.
J’ai encore en mémoire un article du Messager, datant d'il y a quelques années, dans lequel les élus locaux se gargarisaient de la réalisation de l’itinéraire cyclable autour du Léman. Pour ma part, je pense qu’avec quelques pistes cyclables situées principalement dans la traversée des villes (Evian, Thonon ou Anthy) on est encore très loin du compte !!! C’est dommage car cette portion française est vraiment belle avec une vue quasi permanente sur le lac.

Une fois à Evian-les-Bains on retrouve des pistes cyclables et un meilleur revêtement. Puis c’est la descente sur Publier et l’arrivée dans l’agglomération de Thonon via une zone d’activité bien moche. Heureusement, la descente sur les quais rattrape tout ça. Une belle montée fait suite avant de traverser jusqu’à Anthy (là encore il y a de belles pistes cyclables malheureusement trop rares). A partir d’ici, on suit la route qui longe le Léman jusqu’au port de Sciez. C’est encore une portion bien agréable où il n’y a pas trop de circulation, à l'exception du kilomètre situé juste avant le port de Sciez qui remporte haut la main le trophée de la portion au revêtement le plus scandaleux !
Après le port, on se tape une bonne montée, heureusement assez courte, pour rejoindre la D1005. Une fois sur celle-ci on a environ 2 kilomètres à faire sur la départementale jusqu’à Sciez. Ce court passage n’est pas très agréable puisqu’on traverse Bonnatrait où il y a de nombreux îlots au centre de la route. Les voitures ne peuvent donc pas nous doubler et on sent bien que ça fulmine derrière nous.
Une fois à Sciez, je tourne toujours à gauche pour rejoindre Prailles. Le vrai tour poursuit sur Excenevex et Yvoire mais je n’ai jamais trop aimé cette route où les pistes cyclables sont rares (malgré quelques aménagements récents à Excennevex) et où il y a beaucoup de circulation. Après Prailles, c’est la dernière montée jusqu’aux stands pour rejoindre la maison des parents, avec un côte assez courte (600 mètres) mais avec un pourcentage (9%) qui fait très mal après autant de kilomètres avalés.
Voici donc un beau défi pour les gens qui aiment combiner sport et balade contemplative.